L’ODF pour OpenDocument Format Un format d’interopérabilité entre logiciels bureautiques.

OpenDocument est la désignation d’usage d’une norme dont l’appellation officielle est OASIS (Organization for the Advancement of Structured Information Standards) [1], également abrégée par le sigle ODF.

C’est un format ouvert de données pour les applications bureautiques (traitement de texte, tableur, présentation, etc.) basé sur le format d’enregistrement de la suite bureautique OpenOffice.org.

Il est une norme ISO 26300 depuis le 1er mai 2006.

Jusqu’alors, les suites bureautiques étaient toutes propriétaires, développées par de grosses sociétés cherchant à "fidéliser" les utilisateurs.
Les documents créés à partir d’outils de marque devenaient encodés lors de l’enregistrement et ils le sont toujours. Cela signifie que si vous voulez rouvrir votre document, vous êtes dépendant de l’application qui l’a créée.

Les logiciels OpenOffice.org, LibreOffice (qui dérive d’OpenOffice.org), NeoOffice, StarOffice, KOffice, ainsi que des éditeurs comme IBM, Novell et Sun, utilisent et acceptent le format OpenDocument. La suite Microsoft Office de la société Microsoft n’accepte pas ce format ; l’éditeur ayant préféré créer son propre format XML en 2007 [2] (pour des raisons concurrentielles) [3].

L’Union européenne a opté pour l’utilisation d’OpenDocument comme base d’un format standard pour l’échange de documents. Elle pourrait même l’imposer à ses États membres depuis qu’il est normalisé. En 2008, le gouvernement fédéral belge l’a rendu obligatoire dans son administration. La Belgique est ainsi le premier pays du monde qui interdit de facto l’usage de formats propriétaires tels que ceux de Microsoft.

Une page du site de la Free Software Foundation propose même de refuser les fichiers .doc souvent joints dans les mails :
Finissons-en avec les pièces jointes Word !